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Chili : Contamination de l’eau par les pesticides, l’impact de l’expansion de l’agro-exportation.
#Chili #eau #pesticides #agriculture #exportations
Article mis en ligne le 14 septembre 2024
dernière modification le 11 septembre 2024

Le système actuel de production agricole, qui met l’accent sur l’exportation et le rendement économique, a eu de fortes répercussions socio-environnementales sur les agriculteurs des territoires où il est implanté. Au Chili en particulier, l’expansion des agro-exportations depuis plus de 35 ans s’est accompagnée d’une forte consommation de pesticides, comme c’est le cas dans les régions de Maule, Ñuble, O’Higgins, Valparaíso et Metropolitan, entraînant la dégradation de la qualité de l’eau en raison de la présence d’une grande variété de produits agrochimiques hautement dangereux pour la vie. Dans le cadre du projet de recherche Fondecyt "Agriculture et reproduction des inégalités socio-écologiques dans le contexte de la crise de l’eau : Analyse de l’expansion agro-exportatrice dans la Vallée Centrale du Chili", les projets de recherche suivants ont été menés au début du 20ème siècle Début 2024, des échantillons d’eau ont été prélevés pour analyser la présence de produits agrochimiques dans certaines rivières des régions du Maule et de Ñuble.

Ces échantillons ont révélé la présence de diuron et de fosétyl-Al au-dessus de la limite de détection dans les rivières Putagán-Loncomilla (Maule), Ñiquén (Ñuble) et Changaral (uniquement fosétyl-Al ; Ñuble). Ces deux produits chimiques ont été classés comme cancérigènes et très dangereux aux États-Unis et dans l’Union européenne. Il s’agit d’une information sérieuse, étant donné que de nombreuses familles de ces régions n’ont pas accès à l’eau potable, de sorte que les puits situés à proximité des rivières sont également contaminés et, par conséquent, les aliments qui irriguent leurs eaux. Le mardi 27 août 2024, l’Association nationale des femmes rurales et indigènes (ANAMURI), ainsi que des représentants du Réseau d’action sur les pesticides (RAPAL), une partie de l’équipe de recherche, l’OLCA et des organisations locales, ont remis une lettre au président Gabriel Boric, avec copie au ministère des travaux publics, à la surintendance de l’environnement, au ministre de l’environnement, au ministre de la santé et au ministère de l’agriculture.

Dans le même temps, elle était accompagnée d’une plainte officielle pour contamination et détérioration de la qualité de l’eau adressée au directeur général de l’eau, exigeant de toute urgence l’établissement de normes primaires et secondaires qui incluent les pesticides hautement dangereux. Malheureusement, les autorités n’ont pas répondu à cette initiative et aucun délai n’a été fixé, malgré l’urgence que représente cette question. ANAMURI, en collaboration avec des organisations paysannes et sociales, poursuivra les Tribunaux éthiques et sa campagne permanente "Les agrotoxiques tuent", en exigeant l’élimination totale de l’utilisation des pesticides. en exigeant l’élimination totale de l’utilisation des pesticides.