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les pensées doubles de Caleb
ce n’est pas la presse qu’on assassine, c’est sa liberté
Sans l’indépendance de la presse, il n’est aucun contre-pouvoir capable de s’opposer à la mise en place d’un régime autoritaire.
Article mis en ligne le 4 janvier 2010
dernière modification le 3 janvier 2010

Le langage n’est une arme que lorsque sa voix porte. Derrière cette évidence c’est tout le problème, complexe, de la communication qui est en jeu....

Les subventions accordées à la presse par l’Etat, la requalification du statut des agences de presse, les liens entre journalistes et politiques, la propriété des grands groupes de presse, le « politiquement correct », la nouvelle législation concernant « la protection des sources », Hadopi, tout converge à la mise sous tutelle d’une presse que le système capitaliste lui-même a déjà bien avancé. Contre cette dernière les journalistes devraient s’insurger, dénoncer publiquement, utiliser ces moyens de communication dont ils disposent au service de la liberté de tous. Même formatés dans des écoles où la plupart de leurs rêves se brisent face à la réalité, les journalistes d’hier comme ceux de demain garderont en eux ce qui a déterminé le choix de ce métier : la volonté de témoigner de la réalité au plus grand nombre, afin qu’il soit le mieux informé possible de ce qu’est le monde dans sa complexité.

... Si nous voulons conserver le peu de liberté qui nous reste, il faut se battre pour l’indépendance de la presse. Car une presse totalement libre est une société complètement libre.
Créons de nouvelles agences de presse sérieuses et libres, inventons de nouveaux journaux, diffusons notre volonté d’indépendance : ceux qui s’opposeront à la défense de la liberté de la presse ne pourront qu’être au moins suspects, au pire coupables.

Pour ne pas qu’un jour ce soit la faim qui nous pousse à nous rassembler sous les fenêtres de ceux qui mangent, faisons en sorte que notre rassemblement soit digne et pacifique : communiquons, et nous resterons libres.