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au camp de manduria hier
Manduria est la première "ville" de toile où l’Etat italien dépêche les Tunisiens qui arrivent à Lampedusa
Article mis en ligne le 7 avril 2011
dernière modification le 6 avril 2011

Vendredi déjà, nous étions allés à Manduria où
sont déportés les immigrés venant de Lampedusa.
Nous voulions voir de près la situation du camp,
mais la police, les carabiniers et d’autres,
nous a empêchés d’y entrer.
Nous sommes donc retourné le lendemain.

L’après-midi, il y avait une manifestation
organisée par des groupes d’habitants, des
forces politiques et diverses organisations
antiracistes dans le village.
Nous avons apporté nos banderoles et nos
drapeaux, mais, après l’arrivée du président de
région Vendola, nous nous sommes tout d’un coup
rendu compte que ce serait une simple réunion
électorale, sans aucune occasion de débat et
surtout sans aucune action concrète.
Du coup, nous avons décidé de retourner à la
ville de tentes en efforçant de convaincre ceux
qui étaient dans la rue de venir avec nous. En
effet, la place s’est presque vidée et beaucoup
nous ont suivi.
Arrivés aux tentes, nous avons trouvé un petit
groupe de fascistes tout de suite sur la
défensive puis obligés de s’en aller devant la
véhémence avec laquelle les camarades femmes ont
répondu à leurs premières insultes.
Nous nous sommes fait entendre au mégaphone,
dénonçant la condition inhumaine dans laquelle
sont tenus les immigrés dans le camp, sans
nourriture suffisante, sans possibilité de se
laver, et surtout sans avenir.

Nous criions : « Ouvrez ce camp. Tout le monde a
le droit de se rendre compte en personne de la
situation et de se solidariser avec eux
directement et en personne. » (...)

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