
WikiLeaks a annoncé lundi soir que son fondateur, Julian Assange, avait quitté la prison du Royaume-Uni où il était incarcéré depuis cinq ans, en vertu d’un accord de plaider-coupable passé avec la justice américaine. Le lanceur d’alerte doit comparaître mercredi devant un tribunal fédéral des îles Mariannes, territoire américain du Pacifique, où il devrait être condamné à 62 mois de prison, déjà purgés en détention provisoire à Londres, ce qui lui permettrait de regagner libre son Australie natale.
(...) Poursuivi pour avoir exposé au grand jour des centaines de milliers de documents confidentiels, cet Australien de 52 ans doit comparaître mercredi à 9 h locales (mardi 23 h GMT) devant un tribunal fédéral des îles Mariannes, territoire américain du Pacifique, selon des documents judiciaires rendus publics dans la nuit de lundi à mardi.
Désormais visé par une information pénale pour "complot pour obtenir et divulguer des informations relevant de la défense nationale", il devrait plaider coupable de ce seul chef, selon ces documents, qui citent également sa complice, la militaire américaine Chelsea Manning, à l’origine de cette fuite massive. Julian Assange devrait être condamné à 62 mois de prison, déjà purgés en détention provisoire à Londres, ce qui lui permettrait de regagner libre son Australie natale.
"Julian Assange est libre" et a quitté le Royaume-Uni et la prison de haute sécurité proche de Londres où il était incarcéré depuis 2019, pour embarquer dans un avion à l’aéroport de Stansted, a précisé l’organisation WikiLeaks, se félicitant qu’il puisse retrouver sa femme, Stella Assange, et leurs enfants, "résultat d’une campagne mondiale". L’organisation a ensuite diffusé une vidéo de 13 secondes sur laquelle on le voit notamment monter l’escalier de l’appareil.