
Pour la première fois depuis le mouvement #MeToo en 2017, celles et ceux qui piétinent la parole des femmes et refusent de condamner l’intolérable se sont pris le violent retour de bâton d’habitude réservé aux féministes. Et rien que ça, c’est un tournant.
(...) voici au moins trois raisons d’être optimistes. Sur les tournages, les chantiers vont tous azimuts pour prévenir et déceler les violences, du casting aux soirées en passant par les coordinatrices d’intimité lors des scènes de sexe. Au-delà de cet écosystème, le mois qui vient de s’écouler démontre que le pays tout entier peut s’emparer du sujet des violences sexuelles. Du sommet de l’Etat (pitoyablement, on y reviendra), jusqu’aux cercles familiaux lors des fêtes de fin d’année. Chaque affaire crante un peu plus les enjeux dans les esprits. La société ouvre enfin ses yeux et ses oreilles, mais surtout, le « backlash » s’est inversé.
Pour la première fois, c’est le vieux monde réactionnaire, adepte du déni, qui s’est pris le « retour de bâton » (...)