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AfD : Alice Weidel rencontre Marine Le Pen à Paris
#extremedroite #RN
Article mis en ligne le 22 février 2024
dernière modification le 21 février 2024

La présidente de l’AfD Alice Weidel a rencontré la nationaliste française d’extrême droite Marine Le Pen. L’entretien a porté sur les désaccords entre les deux partis, apparus après la réunion de l’extrême droite à Potsdam. Selon un porte-parole de Weidel, la rencontre à Paris a permis de parler des prochaines élections européennes et du groupe ID au Parlement européen. Weidel a également évoqué "la campagne politique après la rencontre de Potsdam", a déclaré le porte-parole. Selon lui, le président du Rassemblement national, Jordan Bardella, a également participé à l’entretien dans un restaurant.

En janvier, Le Pen avait pris publiquement ses distances avec l’AfD après que le média "Correctiv" ait rendu publique une réunion de l’extrême droite à Potsdam. Quelques politiciens de l’AfD ainsi que des membres de la CDU et de l’ultra-droite "Werteunion" y avaient participé. La figure de proue du "mouvement identitaire" d’extrême droite en Autriche, Martin Sellner, y a parlé de la "remigration", selon ses propres dires. Lorsque les extrémistes de droite utilisent ce terme, ils veulent généralement dire qu’un grand nombre de personnes d’origine étrangère doivent quitter le pays, même sous la contrainte. Le Pen avait parlé de "divergence d’opinion flagrante.

Le Pen est présidente du groupe parlementaire à l’Assemblée nationale, où son Rassemblement national est le plus grand groupe d’opposition depuis les élections de 2022. Au cours des dernières années, elle a eu plusieurs contacts avec des hommes et des femmes politiques de l’AfD.

Au vu des rapports sur la réunion de Potsdam, elle a déclaré en janvier : "Je ne suis absolument pas d’accord avec la proposition (...) qui aurait été discutée ou décidée dans le cadre de cette réunion". Selon elle, on n’a jamais défendu une "remigration" dans le sens où des Français seraient privés de leur nationalité acquise. "Je pense donc que si c’est le cas, nous avons un désaccord flagrant avec l’AfD et que nous devons discuter ensemble de divergences aussi importantes que celle-ci et voir si ces divergences ont des conséquences sur notre capacité à nous allier ou non dans un groupe parlementaire.