Ce récit explore l’exclusion et l’abandon d’un enfant tout en célébrant le courage et la puissance transformative des histoires.

« Ceci est une histoire qui parle d’histoires. Les histoires que les autres nous racontent sur qui nous sommes. » Avant même sa naissance, les services sociaux avaient commencé à écrire l’histoire de Jenni Fagan. Séparée de sa mère, atteinte de troubles psychotiques, dès sa naissance, Jenni avait déjà vécu dans 14 foyers différents et changé de nom à plusieurs reprises avant même d’avoir sept ans.

Vingt ans après avoir tenté de raconter son histoire pour la première fois, Jenni Fagan dévoile dans Ootlin un récit d’une intensité remarquable. Avec une approche dénuée de misérabilisme, elle reprend le contrôle de son récit de vie marquée par les abandons, des adoptions chaotiques, des échappées dans la délinquance et la toxicomanie, et finalement la rédemption à travers l’art, la musique, les livres et la force transformatrice des histoires. (...)

Les Éditions Métailié nous en offrent les premières pages en avant-première (...)

Née en Écosse en 1977, Jenni Fagan est une poète et romancière reconnue. En 2013, elle a été désignée comme l’une des jeunes écrivaines britanniques les plus prometteuses par le magazine Granta. Son premier roman, La Sauvage, a été acclamé par la critique.

Ses œuvres suivantes, Les Buveurs de lumière, qui a remporté le prix Transfuge du meilleur roman anglophone et a été nommé pour le prix du meilleur roman Points, ainsi que La Fille du diable, ont aussi été très bien reçus tant par la critique que par le public.