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Amnesty International
Violences policières danger pour la liberté d’informer
Article mis en ligne le 15 novembre 2020
dernière modification le 14 novembre 2020

Alors que les violences policières ont atteint un niveau alarmant en France, le gouvernement continue de se réfugier systématiquement dans le déni. Il tente aujourd’hui, avec une proposition de loi dite de “sécurité globale”, de restreindre le droit de diffuser des images des forces de l’ordre.

Ce sont pourtant des photos et des vidéos prises lors de contrôles ou de manifestations, attestées par d’autres preuves incontestables et diffusées par des médias ou des citoyens, qui permettent de documenter et révéler les violences policières, en France comme partout dans le monde. On pense bien sûr à Cédric Chouviat mais également à toutes manifestations marquées par l’usage excessif de la force par les forces de l’ordre. Restreindre la diffusion d’images ne fera pas disparaitre les violences policières et contribuera à détériorer le lien de confiance entre la police et une partie importante de population. Cela contribuera à créer une culture de l’impunité et encouragera la poursuite de ces pratiques illégales. Le gouvernement refuse de prendre la mesure de la situation. Cette volonté de dissimulation des autorités françaises relève du déni. C’est une violence supplémentaire pour les victimes qui contribue à aggraver les tensions et les violences. (...)

Notre campagne tourne en dérision ce déni des autorités françaises face à des images choquantes de violences qui n’auraient jamais dû avoir lieu et qui ne pourront plus être diffusées si la proposition de loi “sécurité globale” est adoptée. Elles ne sont que quelques exemples. (...)