Houssam El-Assimi, membre du "Collectif La Chapelle debout", a été relaxé jeudi par le tribunal correctionnel de Paris. Il était accusé d’avoir commis des violences sur un policier lors de l’évacuation d’un campement de migrants à Paris.

Son procès s’est tenu le 21 septembre dernier à Paris. Le militant de 33 ans et les personnes venues témoigner en sa faveur avait transformé l’audience en une tribune politique contre les démantèlements de campements de migrants que le collectif appelle des "rafles".

La défense avait également qualifié de "faux" le témoignage du policier sur lequel reposait l’accusation. Elle avait demandé à ce que soit visionnée une vidéo qui avait circulé sur Facebook mais la présidente avait annoncé que le visionnage serait impossible.

"La relaxe était une évidence", a estimé l’avocat de Houssam El Assimi, Dominique Tricaud, auprès de l’AFP, tout en regrettant que "le tribunal n’ait pas été jusqu’au bout en considérant que le rapport du policier était un faux, un grossier montage".