Bandeau
mcInform@ctions
Travail de fourmi, effet papillon...
Descriptif du site
l’Est Républicain
Une exposition pour tout connaître sur les abeilles à l’Andra jusqu’au mois de septembre
Article mis en ligne le 18 mars 2022
dernière modification le 17 mars 2022

Au laboratoire de l’Andra, on ressort des projets et des expositions qu’on avait dû enfouir pour cause de crise sanitaire. « Secret d’abeilles » est la nouvelle exposition temporaire à découvrir jusqu’au 5 septembre prochain. Pour l’agence nationale de traitement des déchets radioactifs, les abeilles, mellifères dans le cas d’espèce, constituent un véritable « sujet d’actualité » selon Emilia Huret, cheffe du centre Meuse/Haute-Marne de l’Andra. La raison ? Elles sont un véritable marqueur de la biodiversité. En d’autres termes, elles sont « bio indicatrices » du territoire désigné pour accueillir le projet Cigéo.

Adossé au laboratoire, l’Observatoire pérenne de l’environnement permet une étude approfondie sur la flore et la faune sur quelque 900 km² avec une zone resserrée sur 250 km². Quatre ruches instrumentées y sont implantées depuis 2011 ainsi qu’un rucher pédagogique depuis 2015. En dehors de cette zone, un rucher témoin est aussi étudié depuis sa mise en place récente à proximité de Nogent en Haute-Marne. (...)

Observer les abeilles pour mieux observer le territoire (...)

les scientifiques auront pu observer des différences entre les miels chaque année malgré « une flore assez commune sur le territoire » en raison notamment « d’épisodes de sécheresse. On remarque que les années se suivent et ne se ressemblent pas ». Et la curiosité reste de mise pour les années à venir. « On voit que les abeilles communes ont une forte appétence pour le colza. Mais si le colza disparaît du territoire, vers quelles fleurs se tourneront-elles ? ».

L’Andra compte bien poursuivre ses travaux de recherche et les restituer au public comme à travers cette exposition exhaustive sur les abeilles, « dont on remarque ici qu’elles vont naturellement s’hybrider pour tendre vers l’espèce de l’abeille noire », répond encore Jean-Patrick Verron. Pour mieux d’adapter encore. Qu’en sera-t-il dans dix ans ? (...)