Bandeau
mcInform@ctions
Travail de fourmi, effet papillon...
Descriptif du site
Facebook
"Un tribunal espagnol va interroger des témoins sur la "surveillance illégale" du fondateur de WikiLeaks, Julian Assange."
Toute la France avec Assange ! Par Bill Goodwin, pour Computer Weekly - 16 octobre 2020.
Article mis en ligne le 19 octobre 2020

L’Audience nationale espagnole de Madrid doit entendre l’expert en sécurité de l’information Andy Müller-Maguhn et deux avocats qui ont été soumis à une "surveillance illégale" de leurs réunions avec Julian Assange à l’ambassade d’Équateur à Londres... (...)

Le tribunal interrogera également l’avocate guatémaltèque Renata Ávila et l’avocat français Juan Branco, les 26 et 27 octobre. Il s’agit de deux des quinze avocats au moins qui auraient assisté M. Assange.
Müller-Maguhn, qui dirige une société qui développe des cryptophones, est un ami personnel d’Assange et a rendu visite régulièrement au fondateur de WikiLeaks pendant son séjour à l’ambassade équatorienne.
Il est vice-président de la Fondation Wau Holland, qui soutient les activités journalistiques liées à WikiLeaks depuis 2019.
En 2012, il a participé à l’émission télévisée d’Assange sur RT, où il a discuté de l’avenir de l’internet et de la vie privée numérique, et a contribué au livre d’Assange intitulé Cypherpunks : La liberté et l’avenir de l’internet.
Le tribunal national espagnol de Madrid enquête sur des allégations selon lesquelles UC Global, une société qui a fourni des services de sécurité à l’ambassade équatorienne à Londres, a illégalement surveillé les visiteurs d’Assange, notamment des avocats, des journalistes et des célébrités.
Une plainte pénale déposée par les avocats d’Assange le 29 juillet 2019 alléguait qu’UC Global et son fondateur, David Morales, un ancien mercenaire, avaient commis des crimes contre la vie privée et violé les communications avocat-client. Morales fait face à d’autres allégations de corruption et de blanchiment d’argent.

🔘 Müller-Maguhn était la cible prioritaire.

Selon les documents du tribunal, Morales a identifié Müller-Maguhn comme une cible prioritaire.
Un courriel envoyé par Morales aux travailleurs d’UC Global le 10 décembre 2017 décrit Müller-Maguhn comme l’un des "trois profils qui doivent être contrôlés à tout moment".
Les autres cibles étaient le hacker allemand Bernd Fix, également membre du conseil d’administration de la fondation Wau Holland, et des "citoyens russes".
(...)