
la juridiction administrative leur a donné le 7 septembre l’autorisation de rester jusqu’au 28 octobre prochain.
Une décision du 26 avril dernier les y autorisait déjà, mais le Conseil général, propriétaire, souhaitait les voir quitter le terrain pour construire le bâtiment de ses futures archives. Le juge a néanmoins confirmé sa décision de première instance en appel : il leur a donné six mois pour se reloger, ce qui porte à fin octobre la date de leur départ à compter de la date de la première décision prononcée en avril dernier...
...Le 28 octobre, date butoir, étant située seulement trois jours avant le début de la trêve hivernale ; on ne sait pas encore ce que décidera le préfet du Rhône fin octobre. Organisera-t-il leur expulsion ou non ? Le 16 novembre 2009, la justice avait pourtant estimé que leurs habitations, même précaires, constituaient un véritable domicile protégé par la convention européenne des droits de l’Homme...