
Ce « lieu de vie », qui n’a pas encore de nom, a officialisé son ouverture ce samedi. Onze familles sont installées dans ce bâtiment vide, propriété du CCAS de Bordeaux sur la commune de Gradignan.
Onze familles, composées d’une vingtaine d’adultes et d’une trentaine d’enfants, ont trouvé refuge dans une ancienne maison de retraite à Gradignan, à quelques mètres du centre ville.
Pour la plupart demandeuses d’asile, ou « vivant dans des squats en centre ville de Bordeaux et menacées d’expulsion », les personnes qui occupent les lieux sont de nationalités diverses : algériennes, albanaises, et chinoises. (...)
Réactions attendues
(...) . Les occupants disent « attendre » la police d’une minute à l’autre, et « à des réactions hostiles de la part de la mairie ».
Le collectif Partout chez elles a été créé par deux anciennes bénévoles du Squid, autre squat à Bordeaux. Nelly et Juliette veulent ainsi « se renouveler et se concentrer sur la question des conditions des femmes et des familles à la rue ». Elles n’en sont pas à leur premier coup d’essai. En 2019, elles ont ouvert « Les Mères veilleuses » à Bordeaux, un squat également dédié aux femmes, sommé de fermer par décision de justice en octobre.