
Jeudi 26 Janvier, dans le quartier de Bellevue à Saint-Étienne, la température se situe autour des -4°C. La police est alerté pour une tentative de vol au premier étage d’un immeuble. La police tombe sur une porte ouverte d’un appartement vide et inoccupé, qui présente des traces d’effraction (serrure par terre).
Les policiers rentrent dans l’appartement et interpelle un homme de 51 ans qui était entrain de changer la serrure pour pouvoir y dormir. Il est placé en garde à vue et sera jugé prochainement...
L’état ne lutte pas contre la misère, il l’impose, fourvoyant défenseur de la propriété privée il serait inconcevable de permettre aux gens d’avoir accès librement à des logements, de la nourriture et à de l’eau.
Trouver un toit est criminalisé, que l’on soit en pleine période hivernal ou dans un bâtiment abandonné, n’y change pas grand-chose. (...)
Alors face à constat, la question à se poser n’est pas de savoir si les loyers sont « trop » cher, faudrait-il augmenter les salaires, mais pourquoi devrions nous nous résigner à vivre dans une société de contrôle, où les logements, l’alimentation, l’eau et les matières premières sont accaparés ? (...)
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Pour un recueil de textes par et pour les squatteureuses (et les autres) !
L’idée, ce serait de publier une brochure-recueil à partir de nos textes. Le but n’est pas forcément d’écrire sur le squat, mais de permettre que cet aspect de nos vies influence librement nos écritures, et de se donner un espace où se sentir légitime à lire et se faire lire.
Et pourquoi pas, en profiter pour organiser des ateliers d’écriture créative dans nos squats, publiquement et/ou entre nous ? Si vous ne savez pas comment faire, n’hésitez pas à demander des conseils à l’adresse e-mail (ou autour de vous). (...)