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Un autre monde
par hommelibre lundi 22 août 2011
Article mis en ligne le 25 août 2011
dernière modification le 22 août 2011

Dans le monde normal un mur est un mur. Une porte est une porte. Une bille, une bille. Enfin, le monde normal. Celui qu’on voit. Le monde habituel. Par exemple si je veux entrer chez moi sans ouvrir la porte, ça ne le fait pas. Si je veux passer à travers un mur je risque fort d’avoir de nombreuses ecchymoses et des os cassés avant d’avoir entamé la peinture.

(...)malgré le vide matériel, quelque chose « colle » la matière plus solidement que le ciment. Pour casser des atomes il faut une énergie inouïe, comme dans les centrales nucléaires.

Voilà un étonnant paradoxe : je crois me promener sur une Terre solide, durable, pleine, alors que je ne suis que condensation de particules et d’atomes glissant sur du vide. C’est une vision profane, et je n’ose imaginer les sourires qu’une telle affirmation fera naître sur le visage d’un physicien. Cependant elle a l’avantage de relativiser mon regard sur le monde et sur mes certitudes.

Bien, je suis incapable de passer à travers un mur. Soit. Ce n’est pas important puisqu’il existe des portes. Et puis, que deviendrait la vie privée si n’importe qui pouvait ainsi s’inviter chez nous ? Help !

De cette impossibilité à traverser le mur je peux déduire une chose : la matière n’interagit pas avec mon désir ou ma volonté. Le mur ne s’ouvre pas si je tente de le traverser. Il reste inerte, opposé à toute transaction avec un être pensant. (...)

Pourtant il y a un autre monde. Un mode où les particule (éléments des atomes) réagissent à une mise en scène humaine. L’expérience quantique de la fente de Young fait poser une question dérangeante pour nos croyances matérialistes. En deux mots (voir l’expérience en vidéo ci-dessous), les particules ne réagissent pas de la même manière si elles sont observées ou si elles ne le sont pas, toutes autres conditions étant identiques. Un peu comme si l’attention qu’on leur porte, ou l’intention que l’on manifeste de vérifier leur fonctionnement, modifiait celui-ci. Les particules auraient-elles une conscience ? Sont-elles en interaction avec l’attention portée par des humains ?
(...)

Pourrait-on dès lors imaginer que le simple fait de porter sa propre attention sur un phénomène corporel puisse le modifier ? Un phénomène abstrait, de l’ordre de la conscience et de l’intention, peut-il modifier le cours de la matière ?
(...)

En allant un peu plus loin : suffirait-il de penser une chose, de la bonne manière, où d’y porter simplement notre attention, pour qu’à un moment elle se réalise ?

Dans ce cas : quelle est la bonne manière ? Pour trouver la bonne manière de porter son attention, il est parfois nécessaire de sortir de l’action et des projection, et de méditer seul avec soi-même. Et peut-être, là, trouve-t-on la porte d’un autre monde.

(...) Wikio