
L’entreprise américaine de voitures avec chauffeur a fait appel. Ses 40 000 chauffeurs peuvent encore exercer dans la capitale britannique, tant que les procédures n’auront pas été étudiées.
MAJ : 26 septembre 2017 La pétition d’Uber pour son maintien à Londres approche du million de signatures
(...) Le maire de Londres, Sadiq Khan, a manifesté son « soutien total » à la décision de l’organisme au nom de « la sûreté et de la sécurité des Londoniens ». Sur la BBC, il a ajouté qu’Uber avait eu « largement le temps de répondre aux inquiétudes de TfL », mais qu’elle ne l’avait pas fait.
Les syndicats, des parlementaires et les chauffeurs de taxi traditionnels londoniens dénoncent les conditions de travail des chauffeurs d’Uber.
Uber fait appel
L’entreprise a « immédiatement » fait appel de la décision de l’autorité des transports de Londres, a-t-elle fait savoir vendredi 22 septembre dans un communiqué. Cette décision concerne plus de 40 000 chauffeurs dans la capitale britannique. L’appel lui permet de continuer à exercer jusqu’à ce que la justice statue sur cet appel. (...)
Cette décision constitue un problème de plus pour Uber, confronté déjà à de nombreux défis. Le groupe vient de se doter d’un nouveau PDG, l’ex-patron d’Expedia, Dara Khosrowshahi, après le départ de son ancien patron et fondateur, Travis Kalanick. M. Kalanick était sur la sellette depuis des accusations de harcèlement dans le groupe par une ex-ingénieure cet hiver. Il est accusé d’avoir lui-même entretenu une culture d’entreprise sexiste et brutale.
Uber, qui a encore perdu plus de 600 millions de dollars au deuxième trimestre, doit faire face de surcroît à plusieurs enquêtes judiciaires sur des soupçons de corruption de responsables étrangers.