
Les entreprises françaises vont-elles participer à l’exploitation pétrolière de l’Equateur ? Les indiens Sarayaku les implorent de ne pas le faire.
Des concessions pétrolières pourraient être accordés sur plus de 3 millions d’hectares de forêt primaire amazonienne. Les peuples et nationalités indiennes qui vivent sur les territoires ancestraux concernés s’opposent fermement au 11e appel d’offre et appellent à la conscience des entreprises pétrolières françaises.
Ce mardi 26 février, à Paris Hôtel Marriott Rive Gauche (17 Boulevard Saint-Jacques, 75014 Paris à partir de 8h00), en présence de Wilson Pastor, ministre équatorien des Ressources Naturelles Non Renouvelables, [les entreprises françaises sont conviées à prendre part au [11e appel d’offre pétrolier lancé par l’équateur sur le centre-sud de l’Equateur (...)
Pourquoi les peuples et nationalités indiennes s’opposent à cet appel d’offres ?
– Une atteinte à leurs droits collectifs garantis par la Constitution et les Traités Internationaux relatifs aux Droits Humains.
– Le processus de "consultation" des peuples indiens, ne respecte pas les standards internationaux relatifs à la Consultation Préalable, Libre et Informée (CPLI) établis par la Cour Interaméricaine des Droits de l’Homme (CIDH) lors de la sentence du « Cas Sarayaku » en juillet 2012. (...)
LETTRE OUVERTE DE LA CONFEDERATION DES NATIONALITES INDIGENES DE L’AMAZONIE EQUATORIENNE À LA COMMUNAUTE INTERNATIONALE ET AUX ENTREPRISES PETROLIERES PUBLIQUES ET PRIVEES (...)