trois livres pour dire le constat que le capitalisme est insupportable et dessiner un « après » :
– Bernard Maris, Marx, ô Marx, pourquoi m’as-tu abandonné ?, Paris, Éd. Les Échappés, 2010.
– Geneviève Azam, Le temps du monde fini, Vers l’après-capitalisme, Paris, Les liens qui libèrent, 2010.
– Daniel Tanuro, L’impossible capitalisme vert, Paris, Les Empêcheurs de penser en rond, La Découverte, 2010.
...Ces trois livres ont un point commun : l’intégration à la question marxienne – le refus de l’exploitation – de la question écologique ou vice versa. La déclinaison de cette intégration diffère sensiblement chez les trois auteurs. Cette diversité est nécessaire pour ne pas enfermer l’après-capitalisme dans une vision réductrice. Finalement, puisque ces trois livres tournent, d’une certaine manière, autour du penseur du capitalisme, Marx, soit pour le revisiter, soit pour prendre quelque distance par rapport à lui, il ne nous a peut-être pas si abandonnés que ça. Mais, au lieu de nous montrer l’unique direction à suivre, il nous laisse l’inventer. C’est mieux ainsi.