
Ce gazage serait à l’origine d’un mouvement de foule qui aurait provoqué la
rupture d’une grille au sol, entrainant la chute de trois manifestantes qui ont été
blessées ; deux grièvement et le pronostic vital de l’une d’entre elle est engagé.
Pacifiquement, les manifestants, majoritairement des personnels de soins,
protestaient contre la décision unilatérale de leur employeur, la FEHAP, de
dénoncer leur convention collective de 1951, ils demandaient que leurs
revendications, après l’échec de plusieurs mois de négociations, soient enfin
prises en compte !
De plus en plus, les forces de l’ordre utilisent de façon presque systématique la
violence et les gaz lacrymogènes lors des manifestations.
L’utilisation de ces méthodes avec une telle désinvolture sur une foule n’est pas
sans danger, et elle est inacceptable dans un pays démocratique où la
constitution garantit le droit de grève et de manifestation !
L’Union Syndicale Départementale santé et action sociale de la Gironde, CGT,
dénonce fermement cette violence contre ceux qui luttent pour le progrès social
et pour défendre leurs droits.
Elle appelle tous les salariés du secteur santé et action sociale à
manifester massivement le 11 octobre pour faire entendre leurs
revendications, exprimer leur colère et dénoncer ces violences qui
sont une remise en cause du droit de grève et de la liberté
d’expression des salariés.
(...) Wikio