
Les associations qui s’occupent de l’hébergement d’urgence dénoncent la baisse annoncée des aides de l’Etat pour les structures qui accueillent les sdf et les plus précaires. Une baisse chiffrée à 1,2 millions d’ euros en Occitanie.
(...)L’aberration des nuitées d’hôtel
"Ce que nous dénonçons surtout, c’est les mises à l’abris à l’hôtel pendant la période hivernale. On est arrivé à Toulouse à dépenser 5 millions d’euros pour accueillir 1000 à 1200 personnes chaque jour à l’hôtel et pour les remettre ensuite à la rue" explique Christine Boulot, qui parle d’une aberration. Quand on lui fait remarquer que l’Etat ouvre régulièrement de nouvelles places d’hébergement d’urgence, et que les besoins semblent se multiplier à l’infini, la présidente de l’Ardesi en Occitanie répond que le problème vient surtout de "l’explosion de la précarité et de l’exclusion sociale". Pour elle, il faut commencer par "traiter le problème à la racine".