
"Osez le Féminisme" lance une campagne pour « un plan de prévention et de lutte contre les violences sexuelles » dans les métros des grandes villes françaises. La même demande lancée au printemps par une autre association est restée sans réponse.
Si « les régies de transports communiquent largement pour prévenir des vols à la tire, la fraude ou la mendicité, mettent en garde les voyageurs contre les pickpockets, les colis suspects ou même sensibilisent sur les incivilités », elles « ne l’ont jamais fait sur les violences sexistes qui touchent pourtant la quasi totalité de leurs usagèr-e-s », souligne l’association. (...)
Pour un plan d’action, l’exemple londonien
Cette campagne pour « reprendre le métro » s’appuie sur des visuels, des rassemblements, et sur une pétition à destination des régies de transports des grandes villes (STIF et RATP pour l’Île-de-France, Sytral et TCL à Lyon, RTM à Marseille, SMTC à Toulouse, Transpole à Lille).
La demande à ces décideurs est claire : qu’ils mettent en place « un plan de prévention et de lutte contre les violences sexuelles dans le métro. »
Au printemps dernier déjà, l’association Mémoire Traumatique et Victimologie leur réclamait la mise en place d’un plan de lutte spécifique contre les violences sexuelles commises dans les transports. Sans réponse à ce jour.
En août 2013 la TFL, l’équivalent de la RATP à Londres, a lancé avec la police le « Guardian Project », une opération contre les auteurs d’atteintes sexuelles et « comportements non désirés » dans le métro londonien, et à destination de l’ensemble des usagers, appelés à ne pas rester silencieux face à ces actes (Voir : Tolérance zéro contre les atteintes sexuelles dans les transports londoniens).
500 plaintes à Paris en 2012 (...)