Dans « Signaux d’alerte », Frédéric Keck montre que les territoires asiatiques qui émettent des signaux d’alerte, comme Hong Kong ou Singapour, ont des relations de compétition et de collaboration analogues à celles des oiseaux qui concourent pour alerter sur la présence d’un prédateur : se joue une nouvelle forme de solidarité globale et de justice sociale.
Présentation du livre par son éditeur :
Les signaux d’alerte se multiplient sur les catastrophes écologiques. La valeur de ces signaux n’est pas régie par le critère de la vraie ou de la fausse alerte, ni par le principe du bon ou du mauvais gouvernement, mais par l’attractivité du signal, c’est-à-dire sa capacité à susciter l’attention et l’intérêt de ceux qui le reçoivent. (...)
Pour prendre la mesure de ce phénomène, l’auteur propose une lecture de quelques penseurs des signaux d’alerte (Claude Lévi-Strauss, Amotz Zahavi, Anna Tsing) ; puis une histoire des grandes crises sanitaires depuis vingt ans ; enfin, une approche de certaines œuvres d’art (romans, films, expositions), qui nous préparent aux prochaines crises en faisant travailler notre imaginaire.