
« S’ils ne sont pas rassurés, nos enfants ne peuvent pas apprendre ». C’est en ces termes que la FCPE proposait à ses militants de réfléchir sur la justice à l’école lors d’un colloque organisé à Paris les 15 et 16 novembre derniers. Aujourd’hui, parfois sans faire de bruit, parents et militants se battent sur le terrain pour une école plus juste.
Les adultes, éducateurs quels qu’ils soient, ne doivent plus fermer les yeux et tourner la tête sur les injustices dont ils sont témoins. Les parents d’élèves doivent être traités différemment selon qu’ils ont connaissance ou non du système éducatif. Les élèves ne doivent plus être orientés en fonction de la catégorie socioprofessionnelle des parents. Les enfants en situation de handicap ne doivent plus être exclus d’une sortie scolaire au prétexte que ce serait trop dur !
Quels leviers faut-il donc actionner pour changer les choses ? La FCPE propose de se donner plusieurs objectifs pour un climat scolaire apaisé : améliorer le bien-être des élèves et des adultes, combattre le harcèlement, examiner les problèmes de discipline, réduire les inégalités scolaires, exiger une plus grande stabilité des équipes pour faire baisser l’absentéisme et le décrochage.
L’école du XXe siècle a produit trop d’injustices. Elles sont connues et décriées. Il serait indécent pour la FCPE de laisser se reproduire ces erreurs dans la refondation de l’école du XXIe siècle. (...)