
Les fermetures de bibliothèques, au Royaume-Uni, sont devenues la règle depuis quelques années : depuis avril 2012, 317 établissements ont fermé leurs portes, sur les quelque 4265 que comptait le pays. Un habitant du comté de Lincolnshire, Simon Draper, avait interpellé des avocats spécialistes en service public sur le plan de finances du comité, qui prévoyait une coupe de 2 millions £ dans les finances des établissements de prêt.
La requête avait été mise en forme avant d’être présentée à un juge, qui a confirmé qu’un examen avait lieu d’être, par une plus haute autorité. En effet, les fermetures à tour de bras de bibliothèques sont particulièrement gênantes en regard du Public Libraries & Museums Act. Ce texte, signé en 1964, garantit un service public minimum en matière d’accès à la culture, via les bibliothèques et les musées.
Simon Draper avait accueilli joyeusement cette décision du juge : « J’invite le conseil du comté à arrêter immédiatement ses coupes sauvages dans les budgets des bibliothèques, en attendant que la Cour Suprême examine notre cas. » Il a, de toute évidence, remporté cette manche, puisque le conseil a annoncé que les fermetures de bibliothèques étaient suspendues jusqu’à nouvel ordre.
Le plan du comité prévoyait la fermeture simultanée de 30 établissements, et proposait à des volontaires de reprendre le flambeau du service public, comme c’est déjà le cas dans un bon nombre de bibliothèques britanniques. (...)
les audiences auront lieu les 8 et 9 juillet prochain, avec un verdict délivré dans les semaines qui suivront