(...) La Grèce et ses prétendues résiliences, quotidiennes ou incertaines. Tout le monde achète en ce moment son bois pour l’hiver, en complément des quantités non négligentes... “offertes par la nature, comme du temps des grands-parents”. D’ailleurs, c’est justement ce... comparatisme à l’anachronisme inversé, tel le double d’une société scrutée à travers son miroir brisé, qu’alors réserve un peu le psychisme collectif, mieux qu’en ville, les vergers en plus. (...)
Les anciens sont bien formels sur ce point : “Avant, du temps de notre si piètre enfance, tout était pire. Ni eau courante, ni électricité... ni retraite. Certes, nos pensions ont été amputées depuis l’arrivée de la Troïka, mais elles n’ont pas été supprimées pour autant”. Cependant, ceux qui ont tout de même trente ans, ne l’entendent pas de la même oreille. Cette génération des villages thessaliens, a déjà massivement quitté ses lieux paisibles pour l’Allemagne. Souvent dans la douleur. (...)