
Plus de 12 millions d’élèves s’apprêtent à reprendre le chemin de l’école dans une semaine. Le nouveau ministre de l’Education, Jean-Michel Blanquer, a oeuvré à la mise en place de mesures, diversement appréciées par la communauté éducative.
Dédoublement des classes de CP dans les quartiers défavorisés
C’est la mesure phare de cette rentrée et la mise en oeuvre —partielle— d’une promesse de campagne d’Emmanuel Macron. Les 2.500 classes de CP dans les écoles des quartiers très défavorisés (dits REP+) afficheront un effectif maximum de 12 élèves. Seules 70% des classes de ces CP devraient afficher une douzaine d’élèves, les autres accueilleront deux maîtres dans leur classe, faute de locaux suffisants.
Cette mesure, appelée à s’étendre peu à peu aux classes de CE1 de REP+ et de CP et CE1 des quartiers défavorisés (REP), puisera dans le vivier des enseignants du dispositif "Plus de maîtres que de classes", qui consiste à affecter un enseignant supplémentaire dans une école. Les enseignants qui pratiquaient ce dispositif critiquent sa suppression annoncée, avant même qu’il soit évalué.
Retour à la semaine de 4 jours
Près d’un tiers des écoles primaires passent à la journée de quatre jours dès septembre, revenant ainsi sur les quatre jours et demi instaurés sous le quinquennat précédent (en 2013 et 2014). Il s’agit du troisième changement de rythmes en neuf ans, puisque les écoliers étaient déjà passés de la semaine de quatre jours et demi à quatre jours en 2008, sous Nicolas Sarkozy.
La rue de Grenelle évoque "la liberté nouvelle" dont se sont emparées les communes —qui réaliseront des économies grâce à la semaine de quatre jours—. Les spécialistes de l’enfance déplorent que l’intérêt des enfants passe après celui des adultes. La plupart des pays de l’OCDE comparables à la France comptent cinq jours de classe par semaine.
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