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Réforme des rythmes scolaires - Histoire d’une genèse contrariée
par Patrice LORTHIOIS vendredi 22 février 2013
Article mis en ligne le 22 février 2013

Hier se jouait sur les bancs nationaux les enjeux de la refondation de l’école.

Aujourd’hui se joue l’exploration du champ des possibles dans les mises en œuvre locales.

Les leviers pour structurer un contexte de co-éducation pertinente sont « ici » et « maintenant ».

« Le conducteur aurait du être l’enfant ». Regret ou tardive vigilance, devons nous nous rappeler le sujet premier de cette refondation, l’être central de cette réforme ?

Les politiques locales avaient pourtant le pouvoir, selon les grands axes de la refondation proposés par Vincent Peillon, de donner une nouvelle couleur à nos sphères éducatives.

Mais la méthodologie de mise œuvre s’est extrêmement vite retournée sur des questions de forme, de temps, d’espace et de moyens plus que d’enjeux de vie, de besoins, de compétences nécessaires. (...)

Les politiques locales avaient pourtant le pouvoir, selon les grands axes de la refondation proposés par Vincent Peillon, de donner une nouvelle couleur à nos sphères éducatives.

Mais la méthodologie de mise œuvre s’est extrêmement vite retournée sur des questions de forme, de temps, d’espace et de moyens plus que d’enjeux de vie, de besoins, de compétences nécessaires. (...)

L’opportunité d’une réflexion de portée « Éducative Territoriale » était pourtant là ...

En s’en saisissant à minima, les collectivités auraient alors pu se positionner comme initiatrices de vraies réflexions ressourçantes, d’échanges et de rencontres autour du sujet essentiel à nos vies et à cette réforme : l’enfant.

Pourquoi n’avons nous pas vécu des espaces successifs de réflexions ouverts à tous avec des professionnels de tous bords : pédopsychologues, biochronologistes, sociologues autour de l’enfant ou encore psychopédagogues sur la démarche de projet indispensable pour ne pas inverser les valeurs essentielles.

La construction, ou mieux, la co-construction adaptée au fruit de ces réflexions auraient alors suivi en logique de réponse. Les formes et les moyens seraient restés « au service de » sans devenir l’enjeu faussement premier. (...)

Osons, au moins, collectivement reconnaître que la mise en œuvre de cette réforme des rythmes scolaires est une entrée plutôt ratée dans le grand champ de la refondation de l’école.

Mais, osons espérer un volontarisme éducatif et politique pour voir provoquer, sur un deuxième élan rapide, la réforme de fond tant annoncée et espérée.