
Ce qui était annoncé est arrivé : les fafs réunis ce week-end pour un rassemblement soi-disant « pour la liberté » ont exprimé publiquement leur xénophobie et leurs psychoses racistes collectives. Ils en ont profité pour se livrer dans Lyon à leur jeu préféré depuis des mois : attaques racistes, agressions politiques. Plusieurs personnes sont ce dimanche matin hospitalisées, alors que la pref’ et les médias s’obstinent à parler d’une prétendue guèguerre. Le point sur les infos qui nous parviennent au compte-goutte, les questions qu’elles soulèvent et le compte-rendu de la journée de samedi.
Rassemblement de soutien pour les antifascistes arrêtés, lundi 16 mai à 14h devant le Tribunal de Grande Instance 67, rue Servient Lyon 3e
Questions aux médias « professionnels » et à la préfecture à la vue de ces événements :
– Article de Lyon Cap de samedi 23 h : Lyon Cap’ réussit encore à titrer sur « Extrême droite/gauche : des débordements malgré des mobilisations très cadrées », renvoyant une fois de plus néo-nazis et antifascistes dos à dos, ce qui commence à vraiment tenir de l’exploit. (...)
– Dans le Progrès ce matin, on peut lire les propos hallucinants du préfet : « On a assuré la paix publique avec des gens déterminés dans les deux camps à mener des actions violentes ». Quelle est la stratégie de la préfecture de parler d’une guèguerre quand les agressions, organisées, répétées, ne sont le fait que d’un seul « camp » : les fascistes ? (...)
Une grande majorité de la presse se contente aujourd’hui de reprendre la pseudo revendication d’une traçabilité de la viande hallal. Les faits démontrent eux le second degré de ce discours, qui ne trompe que les journaleux.(...)
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