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Démosphère Gironde
Rassemblement de soutien aux 4 Colleureuses ! jeudi 11 mars 2021 à 8h à Bordeaux
Parvis des droits de l’homme devant le tribunal de grande instance
Article mis en ligne le 1er mars 2021

Rendez-vous devant le tribunal de Bordeaux (arrêt Palais de Justice) dès 8h pour soutenir les 4 colleureuses (convoquées à 8h45).

Rappel du 14 janvier 2021 : nos camarades ont subi 24h de garde à vue et 4 perquisitions suite à un collage (papier, eau, farine) contre la préfète qui a expulsé 300 personnes dont une centaine d’enfants de la Zone Libre de Cenon (33)

Soutenons cell.eux qui osent dire la vérité !

Cf. Expulsion inhumaine de la Zone Libre.

Nous sommes Il Est Encore Temps Bordeaux, mouvement citoyen et inter-organisationnel de la militance écologique et sociale bordelaise, l’un de nos objectifs est de donner plus d’accessibilité aux rendez-vous, en relayant l’information au-delà des réseaux sociaux.
Nous contacter : ieet-bordeaux.gironde chez protonmail.com

Lire aussi :

Bordeaux – 4 colleuses sont placées en garde à vue pour avoir affiché sur les murs, le cri du cœur

Ce lundi matin était à 10 heures un rassemblement devant l’hôtel de police de Bordeaux en soutien aux quatre colleuses mises en garde à vue pour avoir collé sur un mur en face de la préfecture suite à l’expulsion le 11 février de la Zone Libre à Cenon (Gironde), cette phrase « T’en as pas marre de faire pleurer des enfants Buccio » , nom de la préfète de Bordeaux.

Le 11 février à 6 heures du matin était l’expulsion de 80 familles et 110 enfants du squat la Zone Libre à Cenon qui a soulevé l’indignation de nombreuses associations et collectifs humanitaires, ainsi que de nombreux anonymes citoyennes et citoyens. (voir l’article de LiberTerra)

Il est alors revenu à l’esprit de tous notre besoin vital de solidarité, d’exprimer notre humanité et de vouloir la gratuité pour que soit respecté les droits fondamentaux tels que le droit au logement, à une sécurité alimentaire, qui répondent aux engagements de la décennie pour le développement durable soutenu par l’ONU et ses partenaires, le droit au bien-être, le droit à la santé et « Pas de pauvreté » engagement premier. (...)

Nous ne pouvons faire cela et la légalité est une, humaine, reconnaître l’humain , protéger la vie, secourir ceux vulnérables, en détresse. C’est ainsi que notre humanité est arrivée jusqu’au 21ème siècle et a survécu à l’atroce des guerres, d’un pouvoir qui conduit à la ruine quand il brise la paix. (...)

Les associations appellent à travailler avec les pouvoirs publics main dans la main pour secourir , pour ouvrir les portes et donner les clés à tous d’une porte ouverte vers notre avenir serein et non destructeur car la Terre ne le supportera pas et c’est notre humanité qui serait face à son pire abandon celui de son humanité.

L’enjeu de la décennie est celui-là donner à notre humanité toute l’ampleur de sa liberté qui ne pourra vivre que par les valeurs de partage, d’accueil construit par le verbe aimer. (...)

La violence, la faim, le froid imposent une pauvreté multidimensionnelle qui fait surgir des inégalités fortes durant toute une vie, et dont les conséquences sont irréversibles d’autant quand elles touchent un enfant.

C’est cet appel qui est lancé par l’ONU et ses partenaires pour mettre fin aux souffrances qui accablent près de 2,3 millions d’enfants au Yémen, et près de 190 millions d’enfants à travers le monde. Les cinq doigts d’une main, nous sommes cela, et la pauvreté, l’injustice impactent toute notre humanité et pas seulement ceux qui la vivent (...)

Quatre colleuses ont collé sur un mur une phrase en cri du cœur, une phrase qui mérite d’être écoutée car elle dit ce qu’éprouve le cœur des mères, des enfants qui à travers le monde vivent une expulsion forcée d’autant en pleine pandémie de Covid. La légalité pense être la décision à prendre, l’ordre à donner, mais en réalité cela n’est pas être dans la bienveillance quand on donne au cœur d’un enfant les larmes, la tristesse qui voile son sourire. (...)

Écrire une phrase sur un mur car notre humanité est en peine, si l’instable qui met notre monde en danger n’était pas, et celui-ci prend sa source dans tous les éléments qui mettent la liberté en souffrance, elle n’aurait pas été écrite sur un mur car les actes politiques auraient répondu à la nécessité de protéger tous, de donner un logement pérenne à tous. La légalité, c’est l’égalité, tous humains. (...)

S’exprimer contre un mur, s’exprimer en inscrivant un mot sur un mur, est lorsque la démocratie est en peine et étouffe une expression, manifestation de la liberté qui se trouve sous une surveillance constante des pouvoirs. (...)

Des millénaires, faudra-t-il cette patience pour espérer que la liberté mère de la paix s’épanouisse et aurons-nous le temps de vivre génération après génération cette longue attente du bonheur d’être libre ?

Être libre, donne-moi un toit, pas des larmes !