
Le Réseau d’Education Sans Frontière Ile de Mayotte regrette les nombreux cambriolages qui ont eu lieu
ces derniers jours dans la commune de Mzouazia et compatit avec les victimes de ces délits dont les auteurs devront être fermement condamnés par la justice. En attendant, les villageois doivent à tout prix éviter de faire justice eux-mêmes en stigmatisant une partie de la population et en les désignant de manière totalement arbitraire comme coupables.
Il est d’autant plus grave de s’en prendre à de simples enfants qui ne peuvent en aucun cas faire les frais de réactions xénophobes punies par la loi.
Nous ne saurions accepter dans notre département que de très jeunes enfants scolarisés se fassent sortir manu militari de leurs salles de classe.
Le Resfim, tout en condamnant fortement ce genre d’agissements, tient à rappeler que l’article L131-1 du Code de l’Education fait état de l’obligation de scolarisation pour les enfants des deux sexes, français et étrangers, âgés de 6 à 16 ans. Il ne semble pas judicieux de lutter contre les délits en se plaçant soi même en infraction. Il est important que chacun reprenne ses esprits, soutienne les forces de l’ordre et la justice dans ses enquêtes et ce afin d’interpeller les véritables responsables.
Si nous voulons que cessent les délits sur notre île, commençons par respecter nous mêmes les lois de notre république.