Le public est toujours soucieux des lectures de ses élites. Et dans le cas de Donald Trump, les électeurs américains découvrent chaque jour avec stupeur, le désintérêt présidentiel pour les livres. Pour la Saint-Valentin, un mouvement de soutien se déclenche : Enterrer la Maison Blanche sous les livres. Pas mal.
Tout est parti d’un constat amer : Donald Trump ne lit pas. Après huit années de Barack Obama, grand lecteur, et auteur à ses heures, le changement est dur. Un certain Aaron Hamburger, associé à Stacie Whitaker, a décidé de lancer une opération pour encourager le 45e président des États-Unis à ouvrir plus de livres.
« Donald Trump a révélé qu’il ne lit pas de livres. C’est triste. Pour la Saint-Valentin, partageons notre amour de la littérature et les espoirs d’un monde meilleur, en ensevelissant le bureau ovale sous une montagne de livres puissants. À travers ce projet, nous soutenons les librairies locales et l’industrie de l’édition », assurent-ils.
Un mouvement de dissidence affirmé, qui tranche avec l’habitude du président que de s’exprimer avec des tweets assassins. 140 caractères pour définir une politique, c’est court. Quelques centaines de livres pour s’ouvrir l’esprit, ça risque de faire mal. (...)
Pour ce qui est de la Saint-Valentin de Donald Trump, près de 2000 personnes ont décidé de s’intéresser à l’opération de séduction par les livres. « Nous aimerions que tout le monde puisse envoyer le même jour, un livre, de sorte qu’ils arrivent à peu près tous en masse », expliquent les initiateurs de ce projet. Et d’encourager, pour chaque livre envoyé à Trump, à acheter un ouvrage supplémentaire et de l’offrir à une école ou une bibliothèque. (...)