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Pour l’emploi paysan, pour que la nouvelle PAC soit à la hauteur de l’urgence sociale et écologique Rdv jeudi 27 mai à Paris
/Confédération paysanne
Article mis en ligne le 22 mai 2021

Lire aussi :
 Le plan national de la future PAC ne passe pas

Le ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation, Julien Denormandie, a ce vendredi dévoilé les piliers essentiels du volet national de la future Politique Agricole Commune. Pour la filière bio et les associations environnementales, le menu ne passe pas..

Personne n’est ressorti content du Conseil supérieur d’orientation et de coordination de l’économie agricole et alimentaire (COS) de ce vendredi. Ni les organisations syndicales des exploitants agricoles, ni la filière bio, ni les sociétés de protection de la nature, ni même le ministre...
Absence d’arbitrage pour la FNSEA

La FNSEA et les grands exploitants agricoles – notamment céréaliers – estiment que "l’absence d’arbitrages définitifs sur certaines mesures ne permet pas d’avoir une vision globale de l’ambition portée par le gouvernement ", dans un communiqué de l’organisation syndicale.
Un manque d’ambition pour la filière biologique

La Fnab - la fédération nationale de l’agriculture biologique – dénonce "un manque d’ambition pour une réelle transition écologique", par la voix de son président Loïc Madeline.
Le WWF quitte la réunion

Invité pour la première fois à participer à un COS, dans le cadre du plan climat, le WWF - Fonds mondial pour la nature - ne s’est pas contenté d’exprimer son mécontentement. Ses représentants ont quitté la pièce, ce vendredi.

"Nous sommes très inquiets. (...)

 PAC : les arbitrages du gouvernement déplaisent à presque tout le monde
« Les grandes orientations […] nous dirigeront vers davantage de souveraineté alimentaire, vers des systèmes d’alimentation de qualité et résilients et vers la pleine prise en compte des défis environnementaux et climatiques », a posé le ministre.

Mais ces mesures n’ont pas satisfait la plupart des parties prenantes au débat qui reprochent au gouvernement de maintenir une politique agricole de statu quo. « Quand on voit le résultat de la politique agricole commune (PAC) depuis dix ans sur le secteur [en termes de revenus pour les exploitants et sur l’impact environnemental, ndlr] cette volonté de stabilité affichée par le gouvernement est inacceptable, il faut changer la politique en profondeur pour espérer faire bouger les lignes », s’insurge Matthieu Courgeau, président de Pour une autre PAC, une plateforme réunissant plusieurs ONG.
Des arbitrages qui ne répondent pas « à l’urgence climatique »

Sur le plan environnemental, l’une des principales mesures décidées au niveau européen et déclinées par le ministère est la mise en place d’un éco-régime conditionnant le versement de plus ou moins un quart des aides directes à des pratiques vertueuses de la part des exploitants. Ce dispositif remplacera le « paiement vert » qui était accordé de facto à une très large partie des agriculteurs sans réelle contrepartie, dénonçaient les ONG. De même, le ministère prévoit d’augmenter en moyenne de 90 millions d’euros par an l’enveloppe dédiée à l’agriculture biologique et de maintenir à 260 millions d’euros les enveloppes des mesures agro-environnementales et climatiques (MAEC).

Les associations écologistes ont tout de même tapé du poing sur la table, dénonçant une politique insuffisamment adaptée à « l’urgence climatique et la préservation de la biodiversité ». Marie-Catherine Schulz, coordinatrice du réseau agriculture pour France nature environnement, ne cache pas son amertume : « Concernant la mise en œuvre de l’éco-régime, nous sommes inquiets. Si nous voulons qu’il soit accessible comme cela est défendu par le ministère, les compensations doivent être suffisamment élevées pour être incitatives. » Les associations ont également reproché au gouvernement son manque de mesures pour préserver le bien-être animal.
« 10 millions d’euros, ce sont des miettes » (...)

 PAC : le gouvernement tranche, les paysans se déchirent
En réaction aux annonces du ministre de l’Agriculture ce vendredi sur la mouture française de la prochaine Politique agricole commune (PAC), plusieurs organisations ont quitté la conférence, dénonçant un « statu quo » qui « ne répond pas à l’urgence environnementale ». En cause, entre autres, des mécanismes d’éco-régimes qui ne sont pas jugés assez ambitieux et une baisse anticipée des aides à l’agriculture biologique. Des accusations infondées, répond Julien Denormandie, qui s’est défendu de tout immobilisme, et déploré une organisation théâtrale. (...)

La rupture était prévisible, tant les désaccords se creusaient depuis plusieurs semaines sur l’élaboration du Plan Stratégique National (PSN), déclinaison française de la future PAC pour 2023-2027. (...)

plusieurs organisations ont « claqué la porte » de la visioconférence, en signe de leur désapprobation. Parmi elles, la Confédération paysanne, la Fédération nationale de l’agriculture biologique (Fnab), France Nature Environnement ou encore le WWF France. (...)