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Politis : stop ou encore ?
Article mis en ligne le 29 octobre 2015

Vous connaissez bien Politis et vous savez la place particulière que ce journal occupe depuis maintenant près de trente ans dans le débat public. Si je me permets aujourd’hui de vous solliciter, c’est que nous devons relever un nouveau défi, celui de tenir et nous développer dans un environnement en pleine mutation, à la fois technique et économique. Nous devons à la fois préserver et améliorer notre hebdomadaire imprimé, auquel nos lecteurs sont très attachés, et développer une offre numérique de qualité pour répondre à de nouvelles habitudes de lecture. Si nous n’agissons pas tout de suite, l’existence même de Politis sera vite menacée.

Il nous faut donc résoudre cette équation infernale : investir (même modestement) alors que nos recettes diminuent.

Beaucoup de journaux l’ont résolue à leur manière en tombant dans les filets de grands groupes industriels ou financiers qui détiennent aujourd’hui une très grande majorité de la production éditoriale, et en licenciant au mépris de toute exigence de qualité. Mais l’indépendance est pour nous quelque chose de sacré.

Notre unique capital à nous, ce sont nos lecteurs et nos amis, et toutes celles et tous ceux qui sont attachés au pluralisme de l’information. Nous sommes donc preneurs de toutes formes d’aide : un soutien financier par l’intermédiaire de Presse et Pluralisme (et même, pourquoi pas, un apport en capital), un simple conseil, un contact utile…

L’enjeu, c’est cet autre regard sur l’actualité, humaniste, social, écologiste, et anticolonial que Politis incarne. Et notre volonté de faire entendre une voix originale dans un monde médiatique cadenassé par les intérêts particuliers et par l’argent.

Un grand merci pour l’aide que vous pourrez nous apporter, quelle qu’en soit la forme.

Le message de Didier Porte :

Les amis ! Si à mon instar, vous n’avez jamais donné un sou à une petite sœur des pauvres, glissé une tune à un Témoin de Jéhovah, versé un euro à un mormon, alloué un denier à un culte quelconque, lâché ne serait-ce qu’un kopeck afin d’acquérir un album des Enfoirés, ni concédé une seule pièce jaune à la mère Chirac pour que le gros Douillet puisse faire le plein de sa Porsche de fonction ; si, comme moi, la charité business vous révulse parce que vous détestez, et la charité, et le business, j’en déduis que vous en avez suffisamment mis à gauche pour faire un petit geste défiscalisé en faveur du seul hebdomadaire de France à n’avoir jamais (j’espère que je ne me trompe pas !) consacré une seule de ses « cover » (beurk !) aux francs-maçons, au marché de l’immobilier ni aux salaires des cadres (et des chemises sur mesure qu’ils s’achètent avec !). Camarades, je vous en conjure, faites en sorte que je puisse me régaler encore longtemps des éditos de Denis Sieffert, du blog de Michel Soudais, des papiers de Jean-Claude Renard et des chroniques ciselées de Sébastien Fontenelle ! Lâchez la caillasse, en vous disant que c’est toujours ça que Valeurs actuelles n’aura pas ! Salut et fraternité D. P.