(...) « Plus de démocratie, et plus de culture, d’éducation, plus de tout ce qui peut contribuer à développer les individus et non les asservir ou les soumettre. »

Comment ne pas faire nôtres ces paroles d’une personne qui porte en elle les couleurs de l’humanisme et qui, au-delà des succès qu’il obtient, exprime le rôle majeur de la culture, face au « climat particulier » dans lequel s’installe et on installe le pays.

Et, en l’occurrence celui de toutes les nouvelles formes de musique qui naissent dans le monde, musiques de synthèse souvent qui empruntent à plusieurs cultures sans renier celles dont on est, où l’on naït (1) Une vraie manière de pied de nez aux discours de certains prédicateurs qui enjoignent les enfants de s’éloigner de la musique...

Patrick Duval, après avoir rappelé que « notre modèle culturel doit être préservé dans ce qu’il implique d’action publique » avance l’idée qu’il ne faut pas craindre de repenser « les missions et cahier des charges quasi absents, qui pourtant, aujourd’hui, devraient être clairement définis, en tenant compte des enjeux de société auxquels nous sommes confrontés. »

En clair, voici une proposition qui va loin parce qu’elle contient, en elle, sa part de véritable engagement, d’ouverture. Dès lors que l’on croit et vérifie, déjà, ici et là, que l’offre culturelle contribue à la meilleure intégration des populations, à commencer par les plus jeunes, dans les quartiers populaires, et que des outils nombreux existent pour conduire une manière de stratégie, il est essentiel d’y travailler et d’en faire une composante de l’action publique. (...)