
Plusieurs milliers de personnes, dont José Bové, ont convergé samedi 26 février en Ardèche pour le premier rassemblement national contre l’exploitation du gaz de schiste. Derrière le slogan "No gazaran", entre 10 000 (selon la préfecture) et 20 000 personnes (d’après les organisateurs) ont fait, le temps d’un après-midi, du petit bourg de Villeneuve-sur-Berg l’épicentre de l’opposition croissante à l’exploitation de ce gaz emprisonné à 3 000 mètres sous terre.
Principales inquiétudes des opposants : la pollution des nappes phréatiques et les dégâts sur les activités rurales et touristiques. Pour extraire ce gaz, il faut effectivement forer des puits tous les 200 mètres et y injecter des millions de m3 d’eau additionnée de sable et de produits chimiques afin de libérer les particules gazeuses. Même "la collectivité n’a rien à y gagner, sauf qu’elle devra entretenir les routes abîmées par les camions", insiste M. Vermorel.(...)
Pour appuyer leur combat, les différents collectifs départementaux se sont par ailleurs constitués samedi matin à Valence en coordination nationale. (...)