
Le Honduras pourrait adopter dans quelques jours une loi extrémiste qui prévoit d’emprisonner les adolescentes qui ont pris la pilule du lendemain, y compris les victimes de viol. Mais nous pouvons bloquer cette loi et garantir aux femmes le droit d’éviter une grossesse non-désirée.
Certains membres du Congrès reconnaissent que cette loi — qui prévoit aussi d’emprisonner les médecins et toute personne qui procure la pilule — est excessive, mais ils subissent les pressions du puissant lobby religieux qui prétend à tort que la pilule du lendemain est un avortement. Seul le chef du Congrès, qui souhaite être candidat à la présidence du pays et se soucie de sa réputation à l’étranger, peut empêcher cela. Si nous mettons maintenant la pression sur ses épaules, nous pouvons enterrer cette loi rétrograde.
Le vote peut avoir lieu n’importe quel jour — montrons au Honduras que le monde ne restera pas passif tandis qu’il emprisonne les femmes qui prennent des contraceptifs, même les victimes d’agressions sexuelles. Signez la pétition urgente appelant le président du Congrès hondurien à défendre les droits des femmes. Avaaz collaborera avec des associations féministes locales pour remettre notre appel massif en mains propres. (...)