
Dérèglement climatique et protection de la Biodiversité sont deux priorités majeures qui doivent être traitées sans concurrence !
Nous nous opposons donc au projet de centrale photovoltaïque au sol sur le site des Grandes Bruyères à Montagny : Ce projet conduirait à détruire cet espace naturel sensible de richesse exceptionnelle (classé d’intérêt écologique en ZNIEFF) en artificialisant cette zone.
Le projet de centrale photovoltaïque au sol sur le site des Grandes Bruyères à Montagny est tout d’abord destructeur d’espaces naturels : 6 hectares….
Grandes Bruyères, pourquoi ce nom ?… Petit retour sur l’histoire du lieu : pendant des siècles il est recouvert de bruyères et constitue un corridor écologique (que l’on nomme aujourd’hui trames Verte et Bleue du Broulon) entre les Landes de Montagny et la vallée du Garon.
Puis le site est exploité par des activités de carrière jusqu’au début des années 2010… Par ses arrêtés préfectoraux de 2011 et 2013, le préfet du Rhône impose la remise en état des lieux et décide que le site doit redevenir un espace naturel : la nature peut à nouveau reprendre ses droits ! Ce site est également intégré, à cette époque, dans la Zone Naturelle d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique « Zones humides et landes de Montagny » dont la richesse exceptionnelle tient à l’interrelation des milieux ! En septembre 2021, la Mission Régionale d’Autorité Environnementale (MRAE) Auvergne-Rhône-Alpes confirme que le site présente des enjeux importants pour la biodiversité, notamment pour l’avifaune.
Après avoir déjà échappé à l’installation d’un Tir Olympique en 1996, cet espace a été promis à l’installation du Golf de Montagny* en 2016… l’aménagement et l’artificialisation des espaces naturels sont pour la mairie de Montagny toujours à l’ordre du jour : elle veut, avec ce projet de centrale photovoltaïque au sol, aménager et rentabiliser les espaces naturels !
*Envisagé depuis sur d’autres terres naturelles et agricoles de la commune de Montagny
L’artificialisation du site conduirait à la destruction de la biodiversité de cet espace et de celle des milieux qui communiquent à travers ce corridor écologique !
Sur le bassin lyonnais, stopper l’étalement de l’artificialisation des terres naturelles est une urgence absolue… même s’il s’agit d’implanter une centrale photovoltaïque au sol !
Sur le plan national, l’Agence de la transition écologique (nouvelle dénomination de l’ADEME) a une position claire : priorité aux installations photovoltaïques en autoconsommation sur les toitures des bâtiments d’activités, dont les besoins en consommation en journée coïncident naturellement avec l’ensoleillement et la production solaire. Nous partageons cette position. Stopper l’artificialisation des terres est une urgence absolue ! (...)