
La Mairie de Paris a annoncé, jeudi 11 juin, que les migrants qui ont trouvé refuge le 8 juin dans le jardin associatif Bois-Dormoy, dans le 18e arrondissement de Paris, seront hébergés dans différents centres. Ils vivaient auparavant, pour certaines d’entre eux, dans le campement de La Chapelle, démantelé le 2 juin.
Débordée par l’afflux de migrants, l’association Bois-Dormoy, qui gère le jardin, a annoncé, mercredi, qu’elle fermerait le lieu jeudi à 17 h 30 et a appelé les pouvoirs publics, dont la Mairie de Paris, à prendre leurs responsabilités.
Deux associations (Emmaüs Solidarité et Aurore) auraient recensé, mercredi, les personnes présentes dans le jardin afin de prévoir une orientation en fonction de leur profil, explique la Mairie de Paris. Les demandeurs d’asile seraient ainsi accueillis jeudi soir dans des centres spécifiques alors que les « publics en transit » – qui n’ont pas fait de demande d’asile car leur objectif est de poursuivre leur route vers des pays plus dans le nord de l’Europe – seraient logés dans des hébergements temporaires.
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