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M’PEP
PROTECTIONNISME UNIVERSALISTE ET DÉSOBÉISSANCE EUROPÉENNE
Par Jacques Nikonoff, porte-parole du Mouvement politique d’éducation populaire (M’PEP).
Article mis en ligne le 27 mars 2010
dernière modification le 26 mars 2010

Le libre-échange, mis en œuvre avec fanatisme par l’Organisation mondiale du commerce (OMC) et l’Union européenne (UE), est l’outil principal des politiques de mondialisation organisées par les classes dirigeantes. Elles gonflent leurs profits en réorganisant le travail à l’échelle planétaire afin d’écraser les salaires et les salariés. En mettant les travailleurs en concurrence, c’est toute la politique sociale, partout, qui est tirée vers le bas. Mais la conscience des dégâts provoqués par le libre-échange se renforce dans des pays et milieux sociaux très divers. Le bilan du libre-échange apparait catastrophique, tant pour les pays du Nord dont les emplois industriels sont délocalisés, que pour les pays du Sud qui ne parviennent pas à développer leur agriculture et leur économie. S’ajoute à ce bilan l’impact très négatif du commerce international sur l’environnement et le climat.

Si le tabou reste encore vivace, l’idée du protectionnisme – ou de mesures protectionnistes – gagne du terrain. Le débat commence même à porter sur la manière de faire. Un cadre technique et politique existe pour répondre à ces questions : celui de la Charte de La Havane, qui devait aboutir à la création de l’Organisation internationale du commerce (OIC). Signée en 1948 par 53 pays, elle n’a pu entrer en vigueur du fait du sénat américain dont la majorité venait de changer. Ses principes demeurent valables.

...Les institutions multilatérales (FMI, BM, OMC, OTAN, UE) sont les piliers de l’ordre libéral mondial...