
Voici selon moi les six postulats dont l’abandon devrait libérer les esprits et les scénarios.
1) Et si on laissait tomber les projections de financement à cinquante ans, régulièrement démenties par les faits, à un moment où une transition écologique et sociale devrait être encouragée ? (...)
2) Et si la productivité cessait de progresser au niveau macroéconomique ?
2 bis) Et si la croissance ne revenait pas, ou très peu ?
(...)
3) Et si la notion même de gains de productivité avait de moins en moins de sens et d’intérêt, entraînant une perte semblable de sens pour les variations du PIB en volume (la croissance) ? (...)
4) Et si la montée de la production en « durabilité », et non en quantités, devenait une source majeure de création d’emplois et de valeur ajoutée ? (...)
5) Et s’il fallait compter sur la poursuite du mouvement historique de réduction de la durée du travail (deux graphiques qui suivent), mais sur une base bien plus égalitaire que depuis trente ans, à l’opposé de l’hypothèse des experts de la Direction du Trésor et du COR ? (...)
6) Et si la réduction des inégalités de toutes sortes devenait aussi une ressource d’avenir (en plus de ses justifications éthiques) ? (...)
Prochain et dernier billet de la série : DIX PROPOSITIONS CONCRETES POUR GOUVERNER AUTREMENT, EN REMETTANT LE PIB ET LA CROISSANCE A LEUR PLACE