
Une étude du CEC appuyant un projet de loi du sénateur EELV Jean-Vincent Placé constate les effets néfastes de l’obsolescence programmée des appareils électroniques sur l’environnement et le pouvoir d’achat.
(...) L’étude publiée par le Centre Européen de la Consommation (CEC) sur l’obsolescence programmée vient jeter un nouveau pavé dans la mare des acteurs de produits électroniques (TV, smartphones, tablette, PC, lecteur MP3…). D’autant qu’elle est suivie par le groupe écologiste du Sénat qui veut une loi pour encadrer ces pratiques qui consistent à limiter volontairement la durée de vie d’un produit.
L’étude pointe plusieurs cas, mais l’obsolescence de matériels techniques ou technologiques figure en bonne place. Et, pour illustrer son propos, le CEC cite en exemple, en pus des voitures et de l’électroménager, le cas des iPod dont la durée de vie était liée à celle de la batterie, celui des téléviseurs LCD et Plasma, les smartphones, les imprimantes et les jeux vidéos. (...)
Le CEC ne se contente pas de dénoncer. Il veut aussi devenir l’un des acteurs d’un changement de mentalité : « En ces temps de crise, où l’augmentation du pouvoir d’achat est au centre des conversations, il convient aussi d’inciter les consommateurs à se poser les bonnes questions. De quoi auront-ils besoin à long terme ? Nous avons tous une responsabilité sociale, économique et environnementale. » Le discours devient même militant en appelant les citoyens à devenir des « consomm’acteurs » responsables. (...)