
Depuis maintenant quelques jours, ActuaLitté est privé d’un outil très prisé : sa newsletter. Envoyée à plusieurs dizaines de milliers d’inscrits, cette epistole ne faisait de mal à personne – voire, nous avons la faiblesse de le croire, servait à certains. Chaque matin, à 4 heures, elle partait sans un bruit et atterrissait dans les boîtes mail. Enfin… ça, c’était avant le drame.
Notre hébergeur, comme nombre d’autres sites, est le Français OVH. Quelques cafouillages de temps à autre, mais rien de bien méchant – sauf en cas de serveur planté ou d’attaques, mais rendons-leur justice, ils n’y sont pour rien. Au quotidien, la production d’articles ne souffre d’aucune gêne particulière, et si nous avons rencontré quelques soucis en avril dernier, il s’agissait de notre breaking news — un envoi pour signaler des informations particulièrement importantes.
On aurait dû se méfier.
Il aura en effet fallu plusieurs mois et des échanges de sourds avec les services techniques pour que finalement OVH reconnaisse que non seulement notre emailing répondait aux critères nécessaires, mais surtout, que leur prestataire allait mettre à jour ses bases.
En somme, nous étions victimes d’un faux positif, autodéclaré par VadeSecure, le prestataire d’OVH. Et dans ces cas de figure, on peut se plaindre, gémir ou tenter de raisonner avec les interlocuteurs, l’unique réponse est celle générée par le script à suivre.
Tout est fini bien, surtout l’année...
C’est tout le problème quand on a affaire à une machine, seule aux commandes des décisions à prendre : si elle fond une durite, impossible de lui faire entendre raison. Et comme les opérateurs des services OVH suivent ses recommandations comme parole l’Évangile, autant dire qu’on changera l’eau en vin avant de les convaincre.
Depuis le 27, VadeSecure a donc décidé que notre emailing relevait d’une campagne de spam. Pourquoi, alors que nos envois s’effectuent sans peine depuis septembre dernier ? Pas de réponse. Sur quels critères ? Silence radio. Pourrait-on être informé au préalable des changements de leur filtrage ? Que dalle.
Grosso modo, VadeSecure nous l’a mise dans le cullimateur, et rien n’y fait : un niveau d’informations qui dépasse la fosse des Mariannes, des échanges répétitifs sans progression possible... D’ailleurs, les demandes de renseignements pour vérifications formulées par OVH sont si stupéfiantes, que même notre développeur en reste bouche bée, depuis quatre jours.
Les tests de vérifications, de conformité, de mise à jour, de règles à respecter, bref : les processus sont validés, mais Saint VadeSecure a déclaré la mise à l’Index, provoquant une furieuse envie chez nous de lui dégainer un virulent majeur. Ce qui est fait. (...)