Bandeau
mcInform@ctions
Travail de fourmi, effet papillon...
Descriptif du site
conscience citoyenne responsable
NAZISME ET COMMUNISME : ATTENTION A LA PROPAGANDE !
Article mis en ligne le 26 octobre 2013
dernière modification le 23 octobre 2013

NAZISME ET COMMUNISME : ATTENTION A LA PROPAGANDE ! nazisme-300x224Portés par une vague d’anticommunisme primaire, il est de bon ton, maintenant, dans certains milieux d’amalgamer le nazisme au communisme, mais ne nous y trompons pas, ceux qui entretiennent ces amalgames sont souvent très proches de la première de ces idéologie, et eux ne les confondent pas.

Le nazisme, qui se réclamait à la base du socialisme et le stalinisme qui lui se réclamait du communiste ont des similitudes dans l’organisation étatique : un régime policier développé, l’Etat contrôle tout et étouffe le peuple, grosse propagande qui permet d’enrôler de nombreux volontaires et un système répressif pouvant être très violent (nombreux camps de prisonniers). Ils puisent leur idéologie dans le rejet de la démocratie libérale et la bourgeoisie capitaliste.

Mais les similitudes s’arrêtent là : le parti nazi est un parti à idéologie raciste (classement des races avec en haut la race aryenne) avec une place importante pour l’antisémitisme. C’est un parti clairement anti-communiste dont les militants sont déportés et les ouvrages brûlés et interdits.

Et malgré un discours presque révolutionnaire et surtout anti-bourgeois, le rapport à la propriété n’est pas tellement bouleversé une fois au pouvoir. Et même à l’inverse, la politique économique nazi favorise le patronat allemand qui se traduit par un renforcement des grands groupes privés qui ont pris une part active dans le pillage et l’exploitation des territoires occupés.

Après la première guerre mondiale la crise économique amène Mussolini au pouvoir en 1919, et ce malgré une présence communiste non négligeable, puis la crise de 1929 amène Hitler au pouvoir en 1933. Comme en Italie, cette crise économique débouche sur une crise politique avec, la montée des communistes d’un côté et celle de l’extrême droite nazi de l’autre.

C’est cette poussée communiste qui explique dans le cas de l’Italie et de l’Allemagne l’appui des grands patrons industriels et des grands propriétaires terriens envers les partis de Mussolini et d’Hitler qui les financent pour briser les grèves et les émeutes paysannes.. (...)