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Métropole bordelaise – La Zone Libre menacée d’expulsion , la solidarité prend force
Article mis en ligne le 20 octobre 2020

Le squat de la Zone Libre à Cenon (Gironde) accueille près de 300 personnes dont près de 80 enfants

Toutes les personnes, familles vivant sur la Zone Libre sont actuellement en sursis car une expulsion du squat pourrait intervenir très prochainement et laisser dans le désarroi des êtres humains qui ont trouvé un refuge, une possibilité de poursuivre leur vie car accueillis à la Zone Libre.

La préfète de bordeaux , Fabienne Buccio , applique des décisions mais ne peut ignorer la nécessaire humanité , la nécessaire protection en pleine pandémie des populations vulnérables. Il ne doit pas y avoir une détresse, des traumatismes supplémentaires imposés que subiront des personnes en situation de fragilité.

Trois enfants sont nés à la Zone Libre depuis l’occupation du squat, dont la naissance en ce mois d’octobre d’un bébé. La vie plus forte , plus belle doit être ce qui domine et il est de donner le droit aux enfants de se développer, de grandir en sécurité au cœur d’un environnement rassurant que leur famille connaisse avant qu’il puisse être un logement durable les accueillant.

La solidarité fait bloc

La Zone Libre lance un appel à la solidarité pour soutenir les familles vulnérables se trouvant sur le site. (...)

Les associations et Collectifs solidaires ont répondu présents pour soutenir les plus fragiles et pour que personne soit abandonné sur le bas côté en pleine pandémie. (...)

La Zone Libre – Offre une sérénité de vie aux personnes vulnérables (...)

Une situation alarmante concernant le logement est depuis des années dans la Métropole bordelaise et nombreuses familles vivent une détresse par l’absence d’un refuge durable pouvant leur donner le droit de vivre en sécurité et de bénéficier d’un bien être.

Nous savons que les sans-abri, les réfugiés , les migrants et toutes les populations pauvres souffrent psychologiquement et physiquement de cette lourde épreuve qu’est de se trouver à la rue.

Aucun être humain ne devrait vivre une telle catastrophe au 21ème siècle car la science, le savoir, la connaissance ne peuvent ignorer les conséquences graves de la pauvreté sur la vie des personnes. Un égocentrisme exacerbé, les discriminations et intolérances sont à combattre si nous voulons espérer bâtir un monde meilleur.

Une société s’entend à donner le droit de vivre à toutes et tous. Elle n’a de sens que par sa fraternité, sa solidarité. (...)

Expulsions – Un expert de l’ONU demande leur interdiction durant la pandémie

Les expulsions forcées multiplient leur ampleur à travers le monde durant la pandémie mettant en danger les populations en grande vulnérabilité. (...)

Le Rapporteur spécial de l’ONU sur le droit au logement, Mr Rajagopal, déclarait à Genève le 18 août 2020 que , « Perdre son domicile pendant cette pandémie peut signifier perdre la vie ».

Il soulignait que « Les gouvernements ne devraient pas permettre que des gens deviennent des sans-abri au cours de cette pandémie »

Et, l’Expert onusien déclare que « Les expulsions forcées sont une violation scandaleuse des droits de l’homme ». (...)

Lire aussi :
 La Zone Libre est menacée d’expulsion

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 A Cenon, les squatteurs de la Zone libre craignent l’expulsion
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Logévie est un organisme social. Je pense qu’ils peuvent comprendre que vu la situation sanitaire actuelle, et avec l’hiver qui arrive, il n’est pas question de laisser 80 familles errantes dans les rues de Bordeaux. Ce serait inhumain !
Raymond Blet, avocat retraité et membre du collectif de soutien à la Zone libre

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Le collectif bordelais pour le droit des femmes s’est fendu d’une lettre ouverte à la préfecture, qui n’a pas souhaité répondre aux sollicitations de France 3 Aquitaine. " Cette expulsion constitue une violence d’Etat insupportable contre ces femmes qui avec leur famille se mobilisent depuis des mois pour s’insérer dans notre société, notamment par la scolarisation des enfants et les démarches administratives en cours.", écrit le collectif à l’intention de la préfète Fabienne Buccio (…)
Se retrouver à la rue signifie pour ces femmes et leurs enfants une grande vulnérabilité qui les expose à nouveau aux violences de genre.
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