
… et on glisse tout doucement ➡️ un logement, ça se mérite, manger, ça se mérite, vivre, ça se mérite…
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— Le Monolecte (@Monolecte) September 5, 2021
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A Nice, une mère expulsée de son HLM après la condamnation de son fils pour trafic de drogue
(...) Selon Nice matin, la condamnation pénale pour trafics de stupéfiants et de nombreuses dégradations au sein de l’immeuble par l’un des deux locataires aurait justifié cette décision qui est une première.
Le bail de l’appartement était au nom de la mère du jeune de 19 ans. Mais ce dernier vient d’être condamné à 20 mois de prison. Le tribunal a décidé que les deux seront expulsés du logement. La mère de famille a, de plus, été condamnée à payer une amende de 500 euros.
« Le Tribunal Judiciaire a considéré que l’existence et la gravité des troubles ont été suffisamment rapportées pour caractériser le défaut de jouissance paisible des lieux loués que tout locataire, ou tout occupant de son chef, doit respecter », a expliqué Côte d’Azur Habitat.
Depuis fin juillet 2020, Anthony Borré, premier adjoint au maire de Nice et président de l’Office de Côte d’Azur Habitat, a indiqué qu’il serait intraitable face aux locataires qui commettraient des délits et des incivilités. Or, depuis près d’un an, 72 procédures similaires ont été engagées et d’autres décisions judiciaires devraient être annoncées dans les prochains jours.
« Est-ce que la punition collective est la bonne réponse ? »
« 22 000 demandeurs de logement sociaux sont actuellement en attente sur la métropole. Je souhaite montrer qu’un logement social, ça se mérite. Quand on a la chance d’en avoir un, la moindre des choses c’est de respecter les lois de la République », a expliqué le maire adjoint dans le Figaro.
En avril, la mairie de Nice avait fait voter une convention avec le parquet de Nice et la préfecture des Alpes-Maritimes permettant à Côte d’Azur Habitat d’être informé de la condamnation pénale d’un locataire ou d’une personne vivant à son adresse et d’enclencher une procédure. (...)
Par Le Parisien
Le 5 septembre 2021 à 15h13
Le tribunal judiciaire de Nice vient d’accéder à la demande du bailleur social Côte d’Azur Habitat pour pouvoir expulser les locataires d’un de ses logements HLM. Selon Nice matin, la condamnation pénale pour trafics de stupéfiants et de nombreuses dégradations au sein de l’immeuble par l’un des deux locataires aurait justifié cette décision qui est une première.
Le bail de l’appartement était au nom de la mère du jeune de 19 ans. Mais ce dernier vient d’être condamné à 20 mois de prison. Le tribunal a décidé que les deux seront expulsés du logement. La mère de famille a, de plus, été condamnée à payer une amende de 500 euros.
« Le Tribunal Judiciaire a considéré que l’existence et la gravité des troubles ont été suffisamment rapportées pour caractériser le défaut de jouissance paisible des lieux loués que tout locataire, ou tout occupant de son chef, doit respecter », a expliqué Côte d’Azur Habitat.
Depuis fin juillet 2020, Anthony Borré, premier adjoint au maire de Nice et président de l’Office de Côte d’Azur Habitat, a indiqué qu’il serait intraitable face aux locataires qui commettraient des délits et des incivilités. Or, depuis près d’un an, 72 procédures similaires ont été engagées et d’autres décisions judiciaires devraient être annoncées dans les prochains jours.
« Est-ce que la punition collective est la bonne réponse ? »
« 22 000 demandeurs de logement sociaux sont actuellement en attente sur la métropole. Je souhaite montrer qu’un logement social, ça se mérite. Quand on a la chance d’en avoir un, la moindre des choses c’est de respecter les lois de la République », a expliqué le maire adjoint dans le Figaro.
En avril, la mairie de Nice avait fait voter une convention avec le parquet de Nice et la préfecture des Alpes-Maritimes permettant à Côte d’Azur Habitat d’être informé de la condamnation pénale d’un locataire ou d’une personne vivant à son adresse et d’enclencher une procédure.
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Cette décision fait polémique : « Est-ce que la punition collective est la bonne réponse ? C’est injuste et assez aberrant pour les autres occupants », non condamnés mais visés par l’expulsion, voire « irresponsable » selon le directeur régional de la Fondation abbé Pierre, Florent Houdmon. Et d’ajouter : « Je ne nie pas le droit à la sécurité. Il y a des familles qui subissent le manque de présence policière et d’actions de prévention, mais quand ce ménage aura quitté son HLM, on va le retrouver ailleurs dans des copropriétés dégradées du parc privé. La réponse est dans la répression et la prévention. Lier ça au droit au logement, c’est compliqué »,