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Mères au foyer, métiers sexués, éducation... les stéréotypes au crible
Article mis en ligne le 8 mars 2015
dernière modification le 6 mars 2015

Entre autres chiffres, un Français sur cinq considère que la place des mères est au foyer, 7% des hommes font moins confiance à une femme pilote de ligne...

Où en sont les attitudes des Français-e-s face aux stéréotypes de genre ? La DREES, le service statistique du ministère des Affaires sociales, de la Santé et des Droits des femmes, publie vendredi 6 mars une vaste enquête1 : "Quels stéréotypes sur le rôle des femmes et des hommes en 2014 ?".

De quoi observer une série de progrès et autant de préjugés fortement ancrés dans les mentalités. Ce qui rejoint l’étude du CREDOC publiée la veille (Voir : Égalité à la maison ? Un lent progrès des mentalités).

En 2014, un cinquième des personnes interrogées (21 %) considèrent que « dans l’idéal, les femmes devraient rester à la maison pour élever leurs enfants ». La bonne nouvelle est que cette proportion est en recul de 12 points par rapport à 2008. Elle recule surtout (de 20 points) chez les plus de 60 ans. Les femmes ne sont pas beaucoup moins nombreuses que les hommes à considérer que leur place de mères est au foyer.2. (...)

L’adhésion à ces conceptions stéréotypées évolue avec l’âge, note la DARES : que celles-ci concernent la vie familiale ou la vie professionnelle, elles sont moins présentes parmi les générations les plus jeunes.

Éducation ou biologie ?

Concernant l’école, rares sont celles et ceux qui défendent l’idée d’une éducation explicitement sexuée. Près de neuf personnes interrogées sur dix désapprouvent l’idée selon laquelle « les filles et les garçons doivent être éduqués différemment ». Mais le principe de l’égalité est moins évident à l’égard du sport et des loisirs. (...)

« Le fait d’établir que les inégalités entre les femmes et les hommes sont liées à des schémas transmis pendant l’enfance plutôt qu’à des différences ’naturelles’ ou ’biologiques’, qui a été l’objectif principal des études de genre depuis leur création, reste donc d’actualité », concluent les auteurs de l’étude.