
— Kay.S (@kay020406) October 27, 2022
#TraiteAnimale, 1ère cause de #violences #biodiversityloss #diseases #zoonoses #pandemics #famines #PTSD #workerexploitation #waterscarcity #pollutions #climatechange au point où l'ONU/OMS/FAO/GIEC... urgent à l'alimentation végétarienne (aucune matière animale) aka #plantbased pic.twitter.com/Ac1QIdODpb
— LⓋD (@LODweb) March 17, 2022
L24 : Les supermarchés retirent les fromages Chevenet des rayons !
Efficaces, ensemble
FR 496 872.
Un nom de code ? Un code-barre ? Une plaque d’immatriculation ?
Vous y êtes presque. C’est l’identification d’un chevreau. Le chevreau FR 496 872. Il est né dans l’élevage de Chevenet, dont nous vous avons dévoilé les images hier, avec Isabelle Adjani.
Voici son histoire.
Sa mère l’a mis au monde dans un hangar, entassée au milieu de milliers d’autres chèvres. Alors que de nombreux nouveau-nés meurent dès les premiers jours, le chevreau FR 496 872, lui, a survécu. À la naissance, il a été séparé de sa mère et placé dans un box. Tous les deux se sont cherchés pendant des heures, des jours entiers, en vain. Le chevreau n’a jamais revu sa mère et ne l’a jamais tétée. À la place, il boit du lait en poudre par une tétine artificielle qu’il a du mal à utiliser, l’empêchant de se nourrir suffisamment.
Autour de lui, des chevreaux malades ou à l’agonie. Certains ne survivent pas à ces conditions d’élevage, et meurent dans les enclos. J’ignore la fin de son histoire. Mais il n’y a pas de pitié dans cet élevage : un animal malade n’est pas soigné. Le témoignage des salariés est glaçant : « Quand on prévenait qu’il y avait un chevreau qui n’allait pas bien, on nous répondait « On verra s’il survit ». On ne faisait pas venir les vétérinaires quand il y avait une épidémie et que les chevreaux avaient la diarrhée ou du sang dans leurs selles. »
L’histoire du chevreau FR 496 872 est triste et révoltante.