
L’expulsion d’une famille albanaise dimanche, au Puy, a été interrompue. Choquée, la mère de famille a été victime d’un malaise. Le Réseau éducation sans frontières compte bien empêcher leur départ.
Madame M. venait de boucler ses valises lorsqu’elle a été escortée par les sapeurs-pompiers à l’hôpital du Puy-en-Velay au lieu d’être conduite, elle et sa famille, à l’aéroport de Lyon par les policiers.
« Obtenir leur régularisation »
Le malaise dont elle a été victime dimanche a provisoirement mis fin à son expulsion et à celle de son époux et de leurs trois enfants, âgés de 10, 15, et 18 ans (et scolarisés au Puy et à Monistrol-sur-Loire).
D’après les membres du Réseau éducation sans frontières (RESF 43) qui ont assisté à la scène, la mère de famille aurait été prise de panique vers 20 heures, à son domicile ponot, quelques minutes après l’arrivée d’une quinzaine de policiers lui intimant l’ordre de faire ses valises. Fortement choquée par la nouvelle, elle se serait alors « écroulée ».
Les policiers, « corrects et respectueux du début à la fin » ont immédiatement interrompu leur opération menée sur ordre de la préfecture.
Sans le vouloir, la mère de famille a gagné du temps ; un temps précieux aux membres du RESF 43 pour organiser leur action. Réunis mercredi matin, à la Maison de la citoyenneté du Puy, ils ont décidé de lancer une pétition sur leur site (*) pour soutenir la famille albanaise, en France depuis plus de trois ans et assignée à résidence pendant de longs mois.
Cette action est la première d’une longue liste (...)