
La députée européenne Françoise Castex a dénoncé les projets de la Commission européenne pour contrer la contrefaçon et le piratage sur Internet. L’élue socialiste rappelle que la tentative de filtrer les réseaux P2P va à l’encontre de l’avis de l’avocat général de la Cour de justice de l’Union européenne.
Les travaux de la Commission européenne en matière de piratage et de contrefaçon n’inquiètent pas uniquement la société civile. Ils sont également surveillés de près par les députés européens. Alors que le pouvoir exécutif de l’Union européenne souhaite attaquer le piratage à la source, l’eurodéputée socialiste Françoise Castex a mis en garde contre l’émergence de cyber-gendarmes privés en Europe.
Françoise Castex cite en particulier le cas de TMG, la société française chargée de collecter pour le compte des ayants droit les adresses IP des internautes accusés d’enfreindre le droit d’auteur sur les réseaux peer-to-peer. "Nous craignons que cela soit la porte ouverte à la généralisation de cyber-gendarmes privés partout en Europe. Cela va dans le même sens que de confier l’organisation du forum G8 à Publicis : c’est demander à des sociétés privées d’aider l’Etat à ’civiliser l’Internet’".(...) Wikio