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Loppsi 2 : Les Sages font le grand ménage
Article mis en ligne le 11 mars 2011

Le Conseil constitutionnel a censuré jeudi soir treize dispositions de la nouvelle loi sur la Sécurité intérieure (Loppsi 2)

Lire le communiqué de presse du Conseil Constitutionnel

Treize dispositions ont été retirées du droit par les Sages. Parmi les principaux passages retoqués figure la possibilité d’étendre aux mineurs les peines planchers, jusqu’ici réservées aux seuls récidivistes. Ce qui a été jugé "contraire aux exigences constitutionnelles en matière de justice pénale des mineurs", écrit l’institution dans son communiqué.

Pour les mêmes raisons, les Sages ont rejeté la possibilité pour un procureur de convoquer directement un mineur devant le tribunal des enfants sans passer par le juge des enfants. Le Conseil constitutionnel a bien validé la possibilité de prendre une décision de "couvre-feu", collective ou individuelle, mais censuré la possibilité de punir pénalement un parent dont l’enfant n’aurait pas respecté la mesure.(...)

Autre disposition invalidée : la possibilité pour un préfet de procéder à l’évacuation forcée de terrains occupés illégalement, sans demander l’avis du propriétaire des terrains. (...)

Concernant le droit des étrangers, les Sages ont aussi rejeté la possibilité, prévue par la Loppsi 2, d’aménager des salles d’audience au sein des centres de rétention administrative. Ils ont également invalidé l’extension aux agents de police municipaux du droit de procéder à des contrôles d’identité. Enfin, en ce qui concerne la vidéosurveillance, le Conseil constitutionnel a accepté l’extension des dispositifs prévue dans la loi, mais censuré la possibilité de les exploiter par des personnes de droit privé.(...)

des importantes mesures ont été validées. Les Sages ont ainsi jugé conformes à la Constitution l’extension des peines planchers pour les auteurs de certains délits de violences volontaires avec circonstances aggravantes. Ils ont aussi validé l’article 4 de la loi, qui permet à l’autorité administrative d’interdire l’accès aux sites Internet diffusant des images pédopornographiques.(...)

a lutte contre la pédopornographie a été placée par l’institution au-dessus de la liberté numérique. (...)

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